Le Tam-tam virtuel des Elog Mpoo

:bi:
D'abord Bonne F?te ? nos Mamans, Epouses , Soeurs et Coll?gues
Mais faut -il une journ?e sp?cfique pour leur t?moigner notre affection et reconna?tre leur place dans la soci?t??
A notre avis, quelle est la place r?elle qu'a occup?e la femme dans notre soci?t? ancestrale et quelle est celle qu'elle occupe ujourd'hui?
Le d?bat est lanc?. A vos contributions.
:b2:

:gt: Bonne fête
"When you were born she (your mother) made realy your slave; the most menial tasks did not dishearten her to the point of making her say: why di i need to do this? When you went to school for your lessons, she sat near your master, bringing every day the bread and the beer of the household. And now that you are grown up, that you are marrying and founding, in turn, a family, always remember the care your mother devoted to you, so that she has nothing for which she can reproach you and does not raise her arms to God in malediction, for God would answer her prayers".
Egyptian text.
Ce brillant texte témoigne du respect et de la considération que nos ancêtres avaient pour la femme en général, la maman en particulier.
La place de la femme est attestée par le système matriarcal qui caractérise l'organisation sociale africaine des temps anciens, et qui perdure dans certaines sociétés. Il est attesté que le récent vers le patriarcat, système appliqué par les sociétés europeennes et moyen orientales qui par essence étaient nomades, par opposition au sédentarisme des sociétés agricoles africaines, est le fait de facteurs extérieurs comme l'islam, la chrétienté et la présence séculaire de l'Europe en Afrique, symbolisée par la législation coloniale, les droits fonciers, etc. "African women were already Queens (Queen of Sheba, Queen Candace, Queen Hatshepsout "Queen of Kings", and warriors, participating in public life and politics, while their indo-european contemporaries were still subordinated and subjugated under the patriarchal family". La place de la femme se rétrécît progressivement comme peau de chagrin. tant et si bien que dans les années soixante dix, nos mamans se réjouissaient de l'émancipation de la femme. Quel spectacle de voir nos mamans commencer à porter timidement le pantalon! Lointaine l'époque de la gloire de la femme africaine si bien décrite dans un livre "African women in the antiquity"; A lire absolument. Livre dans lequel une figure la photo de la grand-mère de la Reine d'Angleterre, une Négresse! Car la femme africaine était déjà si belle qu'elle attira toutes les classe sociale européenne "à toutes fins utiles". Beaucoup de combat ont permis à la femme de faire respecter ses droits, mais sa place dans la société moderne actuelle, quoique reconnue et acceptée, est encore loin de celle qu'elle occupait dans la société ancestrale, pas celle d'après colonisation. Les citations ci-dessus sont tirées du livre de Diop, Cheik Anta "the Cultural unity of Black Africa: the domains of matriarchy and of patriarchy in classical antiquity.

a travres la présence de ma mère je constate l'importance de la femme, son affection et son désir de toujours me protéger, malgré que je ne me vois plus comme un tout petit.elle et toutes les autres méritent notre amour chaque jour.
j'ai vu le rôle de la femme de manière pratique dans la société traditionnelle, après le décès de mon père quand il fallait que ma mère passe par le rite de veuvage,mes tantes à cet occasion on montré qu'elle détenait un pouvoir réel.
un adage voudrait que derrière un grand homme se cache une grande dame, elle induit un rôle de premier conseiller de son mari, en fonction de la position de son mari son influence est grande. a côté des socié initiatique réservé au homme, il existait celle réservé exclusivement au femme d'après certains auteurs, par exemple celle de ko'o.
de nos jours on constate que la oix de la femme n'est pas rrès audible dans nos socités, il est temps que cela change, l'apport de chaque membre est impotant.

la voix de la femme n'est pas audible parfois parce qu'elle n'exprime pas clairement ses besoins. A la question de savoir si il faut un kour spécifique pour manifester son affection à la femme et lui accorder une place dans la société, je répond à me fondant sur l'enseignement de l'anthropologie politique, ici la fête est un moment de renouvellement, de rennaissance de la société. dans le cas du 8 mars, cette date offre une occasion de renouveller notre affection et d'agir pour un épanouissement meilleur de la femme.
En ce qui concerne spécifiquement la femme elog mpoo, peut être faudait il l'aider à concevoir elle même ses préoccupations de manière pertinente, d'où l'idée d'un forum de la femme mpoo, avec pour finalité la compilation des préoccupations des femmes de notre communauté et un plan d'action destiné à aider à leurs promotions.
l'ACTEM pourra s'y engager en se fondant sur les multiples association féminines de notre communauté comme socle.